Traduit avec DeepL
La dernière étude de la SATW en collaboration avec Swissmem examine de manière critique les activités d'innovation de l'industrie suisse et confirme les tendances négatives de l'étude du même nom de 2021, tout en soulignant qu'une vision différenciée est essentielle pour saisir et comprendre l'ensemble et les différences entre les différentes classes industrielles. L'étude contient également des recommandations d'action qui s'adressent à différents acteurs : Analyse de la force d’innovation de l’industrie suisse
Les recommandations d'action ont servi de base aux discussions de groupe lors de l'événement de lancement.
Les résultats et les suggestions suivants sont ressortis des entretiens :
Acteurs politiques : Matchmaking au niveau professionnel de l'innovation. La mise en réseau est une approche très précieuse, car les PME ont du mal à trouver des partenaires appropriés en dehors de leur réseau. Il existe déjà de nombreuses initiatives : Elles sont toutefois limitées à des régions ou peu dynamiques. Une plate-forme numérique nationale serait souhaitable, car elle permettrait de présenter non seulement les offres et les acteurs, mais aussi les problèmes et les défis actuels, et pourrait être utilisée dans toute la Suisse. Pour augmenter la facilité de recherche et d'utilisation, il faudrait recourir à des technologies telles que l'IA. Parallèlement, il convient de garantir une protection complète des données, car l'idée est que les entreprises révèlent le plus grand nombre possible de leurs problèmes afin de trouver des partenaires de coopération adéquats. En raison de la question de la crédibilité, une instance fédérale telle que le SBFI est appropriée en tant qu'agrégateur pour créer une plate-forme nationale.
Associations industrielles et universités : Changement de mentalité et sensibilisation. L'innovation doit être ancrée dans le top management et être vécue comme un exemple. Pour ce faire, il convient notamment de rendre visibles les offres de formation continue correspondantes et de motiver les collaborateurs et les cadres à se pencher sur l'innovation. Une culture positive de l'erreur est indispensable pour encourager l'innovation. De nombreux instruments et initiatives existent déjà, mais l'orientation en fonction des secteurs, des thèmes et des régions est encore un défi. La compréhension mutuelle des différentes façons de penser dans le domaine de la science et de l'entrepreneuriat est importante, car les deux parties peuvent apprendre l'une de l'autre, commencer à penser différemment et à avoir une vision plus large. Au niveau de la communication, il est important de partager davantage d'histoires autour de l'innovation. Elles sont une source d'inspiration et montrent ce qu'il est possible de faire et comment d'autres innovent.
Centres de soutien à l'innovation : Ancrer et vivre la culture de l'innovation. La responsabilité incombe au conseil d'administration au plus haut niveau, mais l'innovation proprement dite a lieu à tous les niveaux de l'entreprise. Pour cela, il faut davantage de formation et de liberté, sans contrainte de temps, pour pouvoir essayer et échouer. Cela est particulièrement vrai pour l'innovation de rupture, car elle prend du temps et ne s'inscrit pas dans les business plans et les budgets à court terme. La gestion de l'innovation implique également un examen critique régulier des progrès réalisés, ce qui permet de décider si les activités doivent être reportées ou abandonnées. Parfois, le coût est un facteur décisif dans la prise de telles décisions. Le capital-risque est actuellement surtout utilisé par les grandes entreprises ou les investisseurs privés - il a un effet positif sur l'innovation et n'est pas encore très répandu en Suisse. Certaines entreprises ont également recours à des jeux pour "pratiquer" l'innovation : les participants s'imaginent ainsi des scénarios possibles et cherchent des solutions à des problèmes fictifs. Il est également essentiel que les équipes d'innovation soient diversifiées et mixtes, avec des différences de compétences, d'origine, d'âge, de parcours professionnel, de secteur, etc. La prise en compte de l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement et la création de plus grands consortiums de partenaires industriels et de recherche seraient très bénéfiques pour l'innovation ; la Suisse a un besoin urgent de coopération avec l'étranger, et des coopérations avec les agences Swissnex de différents pays sont également possibles.
Universités: Développer les points de transfert de technologie. Les grandes entreprises sont en principe en bonne voie dans le domaine de la R&D, c'est pourquoi il faut surtout élargir l'offre pour les PME. De nombreuses PME ont peur d'entrer en contact avec l'académie, car elles ont une image déformée de la science et des professeurs. Mais il existe effectivement des intérêts et des besoins divergents, car les chercheurs se concentrent sur les publications, doivent satisfaire à des exigences de qualité élevées et ont pour cela un autre horizon temporel. Les PME, quant à elles, sont soumises à de fortes pressions en matière d'innovation, de concurrence et de temps. Elles doivent produire et livrer rapidement, efficacement et à moindre coût. Une solution possible est ce que l'on appelle l'impact industriel, déjà répandu aux États-Unis : l'expérience pratique de l'industrie devient un critère important dans l'évaluation des scientifiques et de leur travail. Cela encouragerait la collaboration avec l'industrie et la recherche appliquée.
Un grand merci à tous les participants, à nos hôtes et à nos collaborateurs. Cet événement a été rendu possible grâce à la collaboration et au généreux soutien de : Swissmem, Canton de Zurich, BRIDGE Lab de l'Université de Zurich, ZHAW Centre for Artificial Intelligence et CLAIRE.